Il est aujourd’hui nécessaire de redéfinir une nouvelle place à la Nature. Ce que Guillaume Logé appelle « un anthropocentrisme de coparticipation », peut nous permettre de changer de cap et de repenser la place de l’Homme en harmonie avec la Nature.

S’inspirer de la Nature.
Prendre exemple sur la Nature.
Aller chercher des réponses auprès de la Nature.

Nombreux artistes l’ont déjà fait, guidés par leur observation, leur inspiration, soutenus par Rousseau ou Spinoza, aujourd’hui il est temps d’insister, qu’importe la manière, la matière, le medium, l’essentiel est la pensée nouvelle qui incorpore la Nature comme solution. Nos ancêtres en avaient peur, mais la respectaient et l’intégraient dans leur équilibre de vie. Les religions monothéistes ont construit les arguments pour la repousser, pour la dominer, même s’il fallait la détruire en nous expliquant que l’Homme était le centre de toute chose, même de l’Univers.

Ce temps est révolu ! La science nous a éclairé sur la réalité et la fragilité de l’Homme s’il n’écoute pas le monde dans lequel il n’est qu’un élément parmi tant d’autres.

Les artistes doivent porter ce Ré-ensauvagement par leurs thématiques, leurs pensées, leurs comportements et leurs actes.

Peintres, Musiciens, Réalisateurs, Cuisiniers, Sculpteurs, Chanteurs, Designers, Comédiens, Architectes, Danseurs, Metteurs en scène,… doivent unir leurs efforts pour écrire ce nouvel équilibre entre la Nature et l’Homme.