Né en 1959 à Mexico, Miguel Chevalier, qui vit et travaille à Paris, est un artiste numérique reconnu mondialement pour ses installations de réalité virtuelle monumentales. Diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1981 et de l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 1983, il s’intéresse très tôt aux premiers logiciels de dessins assistés par ordinateurs et aux possibilités infinies de l’informatique dans le champ pictural. Lauréat de la bourse Lavoisier pour le Pratt Institut à New York en 1984 et de la Villa Kujoyama de Kyoto en 1994, il crée ses premières œuvres numériques en 1982-83 grâce au soutien du CNRS, alors que les ordinateurs sont encore difficiles d’accès et que l’informatique est un terrain inexploré par l’art. Inspiré par le muralisme mexicain et l’art cinétique espagnol, ses créations laissent une large place à la couleur, à l’immersion architecturale et à la nature luxuriante, jusqu’à créer des visions enchanteresses de jardins virtuels et d’arabesques florales.
Il imagine ses premières œuvres génératives dans les années 2000, intitulées Sur-Nature, puis crée, avec l’aide d’informaticiens, ses propres logiciels génératifs et interactifs de réalité virtuelle. Son travail se complexifie et s’intensifie au point qu’il fonde La Fabrika (en référence à Andy Warhol), atelier de création bouillonnant des divers corps de métier nécessaires à ses créations, qui prennent la forme de mises en scène in situ à grande échelle. La métamorphose du vivant, le dialogue entre artifice et nature, les entrelacs de flux et de réseaux, les architectures virtuelles, les arborescences florales et la géométrie des mosaïques sont autant de thèmes que l’artiste aborde pour immerger l’œil du spectateur et lui faire prendre conscience de l’infinie beauté du vivant et de son environnement.
Exposées régulièrement par de grandes institutions, des centres d’art et des galeries (récemment au musée Soulages ou dans l’exposition Artistes et Robots au Grand Palais en 2018), les œuvres de Miguel Chevalier ont intégré plusieurs collections muséales et artistiques.
Il imagine ses premières œuvres génératives dans les années 2000, intitulées Sur-Nature, puis crée, avec l’aide d’informaticiens, ses propres logiciels génératifs et interactifs de réalité virtuelle. Son travail se complexifie et s’intensifie au point qu’il fonde La Fabrika (en référence à Andy Warhol), atelier de création bouillonnant des divers corps de métier nécessaires à ses créations, qui prennent la forme de mises en scène in situ à grande échelle. La métamorphose du vivant, le dialogue entre artifice et nature, les entrelacs de flux et de réseaux, les architectures virtuelles, les arborescences florales et la géométrie des mosaïques sont autant de thèmes que l’artiste aborde pour immerger l’œil du spectateur et lui faire prendre conscience de l’infinie beauté du vivant et de son environnement.
Exposées régulièrement par de grandes institutions, des centres d’art et des galeries (récemment au musée Soulages ou dans l’exposition Artistes et Robots au Grand Palais en 2018), les œuvres de Miguel Chevalier ont intégré plusieurs collections muséales et artistiques.
